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Elina Garanca

Bartók - Poulenc Bluebeard’s Castle - La Voix Humaine

Du 24 mai Au 30 mai 2024
Teatro di San Carlo - Napoli
Programme

Bartók : Bluebeard’s Castle

Poulenc : La Voix Humaine

Distribution
  • Chef d'orchestre
    Edward Gardner
  • Metteur en scène
    Krzysztof Warlikowski
  • Interprètes
    Duke Bluebeard: John Relyea
    Judith: Elina Garanca
    Elle: Barbara Hannigan
Description

Deux chefs-d’œuvre du XXe siècles, Le château de Barbe bleue de Bartok et La Voix humaine de Poulenc mettent en scène les femmes qui ont la volonté de ne pas subir le destin. Les deux protagonistes, incarnées par Elīna Garanča et Barbara Hannigan, sont mises en scène par Krzysztof Warlikowski.

  • Info salle
  • Plan de la salle
  • Synopsis

Teatro di San Carlo - Napoli Location Via San Carlo, 98F - 80132 Napoli Italie

  • Capacité de la salle : 1386

Le «San Carlo» est le plus vieux théâtre lyrique encore en activité. Dès 1737, année de son inauguration, on y admire l'excellent orchestre de 42 musiciens, mais aussi les chanteuses connues par leur surnom, «la Parruchierrina» ou «la Bastarella», et plus que tout, les castrats du Conservatoire de Naples, dont le fameux Farinelli. Enfin, il se dégage de son architecture somptueuse, avec ses six étages de loges, un charme qui ravira encore Stendhal, où même Paul Klee, fasciné par ce «théâtre superbe, lourd et obscur».

On comprend donc que Ferdinand de Bourbon ait vite fait reconstruire l'édifice, et à l'identique, après l'incendie de 1816 : Naples, privée d'opéra, en deuil, menaçait de retirer sa confiance au souverain. Il faut ajouter qu'avait alors brillamment commencé le règne de Domenico Barbaja, un véritable personnage de roman qualifié de «prince des imprésarios» par Alexandre Dumas. Dès 1815, cet ancien garçon de café milanais, à qui Von attribue parfois l'invention de la crème fouettée, avait eu l'idée géniale de prendre pour directeur artistique Gioacchino Rossini en personne. Cette collaboration exceptionnelle, pendant laquelle Rossini composa une dizaine d'opéras et s'enticha de la voix et de la personne d'Isabella Colbran, se termina précipitamment, en 1822, puisque la Colbran était également la maîtresse de Barbaja... Ce dernier engage alors Donizzetti (qui composera notamment LUCIA DI LAMMERMOOR pour le San Carlo), tout en lançant, en 1826, un jeune compositeur nommé Vincenzo Bellini. La scène napolitaine est alors le lieu où se font et se défont les réputations des chanteurs : c'est ainsi que le célèbre ténor français Adolphe Nourrit, s'esti-mant peu applaudi, se suicidera après une représentation au San Carlo. C'est ensuite le compositeur Saverio Mercadante qui gagnera les faveurs du terrible public du San Carlo, à tel point qu'un Verdi ne s'y sentira pas tout de suite à l'aise. Mais il finira par y triompher en 1872, où il assure la direction d'une saison entière, et fait construire une fosse d'orchestre.

Toutefois, auXXème siècle, l'étoile de la Scala de Milan fait parfois pâlir celle de l'opéra de Naples, une rivalité ancestrale qui dure toujours, dans un pays où les mélomanes doivent savoir choisir leur camp. Mais la scène napolitaine sait se défendre en enrichissant, de nos jours encore, le plus vaste répertoire au monde d'oeuvres créées dans un théâtre lyrique ; et les plus grands chanteurs, comme Beniamino Gigli qui s'y est produit de 1915 à 1953, restent exceptionnellement fidèles au public averti du Teatro di San Carlo, qui est aussi le plus chaleureux qu'on puisse imaginer.

Teatro di San Carlo

Le plan de salle est donné à titre indicatif et n'a aucune valeur contractuelle.
La répartition des catégories peut différer en fonction des spectacles et des dates.

Synopsis

Bluebeard’s Castle

BLUEBEARD'S CASTLE, L'UNIQUE OPÉRA DE BARTÓK

Béla Bartók était un pianiste et un compositeur hongrois, décédé en 1945. Durant sa carrière, il n'a cessé d'exprimer son attachement à sa terre natale, démontrant un vif intérêt pour les coutumes locales, les chants paysans ou encore les traditions slaves. S'il est essentiellement connu pour sa musique de chambre, ses pièces pour piano et ses œuvres chorales, il est également l'auteur de trois œuvres scéniques : les ballets Le prince de bois et Le mandarin merveilleux et l'opéra Bluebeard's castle, plus connu en France sous le titre du Château de Barbe-Bleue, composé au printemps et à l'été 1911.

L'HISTOIRE

L'opéra de Bartók ne dure qu'une heure et se compose d'un acte unique. L'argument est directement inspiré du conte écrit par Charles Perrault en 1697, une histoire évoquant la déloyauté, la curiosité et leurs funestes conséquences pour le couple. Il met en scène deux personnages. Le premier est Judith, une jeune femme qui souhaite échapper à sa famille et, pour cette raison, accepte la demande en mariage de Barbe-Bleue, un homme à la sinistre réputation pour son étrange physique mais surtout pour la disparition inexpliquée de ses trois épouses précédentes. L'acte se déroule dans le château du comte dont Judith découvre le lourd secret.

Acte 1

Le rideau se lève sur l'unique décor de l'opéra, la salle sombre d'un château dotée de sept portes. Judith demande au comte de la laisser explorer sa demeure et d'en ouvrir les portes et les fenêtres pour faire entrer la lumière. Barbe-Bleue finit par accepter mais lui recommande de ne pas tenter de passer la septième porte derrière laquelle se trouve une pièce secrète.
Au fil de l'acte, Judith ouvre une à une les portes découvrant les terribles secrets de son époux. S'offrent tour à tour à ses yeux terrifiés une véritable chambre des tortures, une salle remplie de poignards, des montagnes de bijoux couverts de sang, des nuages sanguinolents, un lac de larmes ou encore un magnifique jardin où les fleurs poussent sur une terre imprégnée de sang. Après avoir découvert ces tableaux terrifiants, Judith ne peut contenir sa curiosité et, malgré les supplications de son époux, pousse la dernière porte, derrière laquelle elle découvre les trois premières femmes de Barbe-Bleue, bien vivantes et couvertes de joyaux. Judith est couronnée et les rejoint avant de refermer la porte derrière elle, laissant Barbe-Bleue seul sur scène.
Si la fin de l'opéra est moins macabre que celle du conte puisque les épouses n'ont pas été assassinées, elles sont néanmoins figées dans une sorte d'instant parfait, dans lequel Judith les rejoint et devient donc prisonnière à son tour.

LES RÔLES PRINCIPAUX

Barbe-Bleu, baryton basse
Judith, soprano ou mezzo-soprano
Bluebeard's wives,silent

La Voix Humaine

© Teatro di San Carlo

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