À partir de 56 €
×

1 Cliquer sur la date pour voir les prix et réserver

Complet
Disponible

2Choisissez la Catégorie et le nombre de places

Indiquez ci-dessous vos souhaits concernant votre réservation de billets :
(150 char. max)

Emplacement

Nous réservons les meilleures places disponibles dans la catégorie. Les emplacements sont confirmés par e-mail. Places contiguës. Plus d’information

DES QUESTIONS ?

A votre disposition par tel : +33 1 53 59 39 29 - ou par Email) Voir Aide en ligne & Questions

MODE D'OBTENTION DES BILLETS

Vous recevrez par email votre voucher à imprimer et à échanger au théâtre.

Prix

Le prix Music & Opera inclut tous les frais et taxes applicables et ne correspond pas à la valeur faciale du billet.

Assurance annulation

Une assurance annulation vous sera proposée avant le paiement plus d'information

Retour

Staatsoper Unter den Linden

Puccini Madama Butterfly

Du 01 mai Au 12 mai 2024
Staatsoper Unter den Linden - Berlin
Programme

Puccini : Madama Butterfly 130 mn

Distribution
  • Chef d'orchestre
    Giuseppe Mentuccia
  • Metteur en scène
    Eike Gramss
  • Interprètes
    Cio-Cio San: Anna Princeva
    Pinkerton: Ekaterina Chayka-Rubinstein
    Suzuki: Katharina Kammerloher
    Sharpless: Arttu Kataja
    Goro: Andrés Moreno García
    Bonzo: Grigory Shkarupa
  • Info salle
  • Plan de la salle
  • Synopsis

Staatsoper Unter den Linden - Berlin Location Unter den Linden 7 - 10117 Berlin Allemagne

Lorsqu'en 1742, l'opéra situé sur la Lindenallee est inauguré, Frédéric II entend en faire le symbole culturel de sa capitale idéale, situé au centre du « Forum Fridericianum ». Ce « palais enchanté », selon les propres mots du despote éclairé, est effectivement devenu un des rares vestiges de l'ancienne ville encore visible aujourd'hui, concentrant en lui une grande partie de l'héritage de la culture musicale allemande : l'orchestre rattaché à l'opéra, la Staatskapelle de Berlin, avait été fondé en 1570, et dans la liste de ses chefs permanents, on trouve les noms de Meyerbeer, Mendelssohn, Richard Strauss, Furtwangler, Klemperer ou Karajan !

Durant le XIXème siècle, l'opéra de Berlin reste un opéra de cour, où l'on crée le FREISCHÜTZ de Weber, mais les activités de la Staatskapelle de Berlin se développent sous la responsabilité de Spontini, qui fut le premier nommé "Preußischer Generalmusikdirektor". C'est dire la responsabilité de la formation berlinoise dans la vie musicale allemande de l'époque, qui ira croissante après la création, en 1842, des SINFONIE-SOIREEN ouvertes au public par souscriptions.

En 1919, l'Opéra Royal devient Opéra d'État, et prend activement part à la folle activité créatrice de l'Allemagne des années vingt : Erich Kleiber y présente au monde le WOZZECK de Berg, et dans ce temple de l'art lyrique résonnent les harmonies d'inspiration populaire d'un Kurt Weill, avant que le nazisme ne mette fin à cette intense période de créativité. Pendant la guerre, Karajan saura y forger sa réputation, sous les bombes qui détruisent le bâtiment, partiellement en 1941, et définitivement en 1945.

De par sa situation géographique, le Staatsoper deviendra en 1949 l'Opéra de Berlin-Est. En 1955, l'administration de la RDA réinstallera la troupe dans l'illustre salle rebâtie selon les plans d'origine, où se produiront les Peter Schreier et autres Theo Adam qui ont su faire vivre une véritable école de chant est-allemande.

Avec la réunification, l'institution est profondément réorganisée, sous l'impulsion notamment de Daniel Barenboim qui prend le titre de Directeur Général de la Musique en 1992. Fier de son impressionnante histoire, l'actuel Opéra Unter den Linden n'hésite plus à se souvenir de ses origines baroques, et l'on y ressuscite plus qu'ailleurs les opéras antérieurs à ceux de Mozart, comme ce CLEOPATRA E CESARE de Graun qui avait ouvert la première saison de 1742. Mais on y passe aussi des commandes à Pierre Boulez, tout en défendant évidemment le répertoire traditionnel, dans lequel Wagner tient une large place. A juxtaposer ainsi la tradition et l'innovation, il se présente désormais comme une des institutions les plus représentatives du nouveau dynamisme berlinois. 

Staatsoper Unter den Linden

Le plan de salle est donné à titre indicatif et n'a aucune valeur contractuelle.
La répartition des catégories peut différer en fonction des spectacles et des dates.

Synopsis

Madama Butterfly

Nul autre opéra n’aura offert une mort plus sublime que celle de Cio-Cio-san, héroïne ô combien attachante de Madama Butterfly. La merveilleuse musique de Puccini et le sacrifice ultime de cette amoureuse passionnée mais délaissée ne peut laisser insensibles que les cœurs de pierre.
La délicatesse et la retenue définissent cette tragédie en trois actes. Dans l'intimité d'une maison japonaise, s'expriment les espoirs et la douleur d'une jeune femme éperdument amoureuse. La tension dramatique, la compassion et la pitié, non dites, sont soulignées par une ligne mélodique extrêmement riche, discrètement ponctuée par sept mélodies authentiquement japonaises. La musique est au service d'un amour sincère et d'un honneur bafoués qui conduisent à la tragédie finale.
Le « un bel di vedremo » vibrant d'amour et de confiance est le point d'orgue musical de l'œuvre.

HISTOIRE
Nagasaki, début du XXe siècle.
Un lieutenant de marine américain, Pinkerton, épouse une jeune geisha, Cio-Cio san, surnommée Madame Butterfly. Après son départ, Butterfly l'attend fidèlement, d'autant plus qu'elle en a eu un fils. Pinkerton revient, trois ans plus tard, mais accompagné par son épouse américaine. Il veut adopter le jeune garçon. Désespérée, déshonorée, Butterfly se donne la mort.

Acte 1: Le mariage
Dans la jolie maison qu'il a offerte à Madama Butterfly, Pinkerton épouse la jeune fille selon les rites japonais. Sharpless, consul des Etats-Unis, est inquiet car la jeune femme croit en la sincérité de Pinkerton qui, lui, tout simplement, s'amuse. La fête est brutalement interrompue par un oncle de Cio-Cio san, un bonze, furieux que sa nièce ait embrassé la foi chrétienne. Reniée par sa famille, Butterfly est cependant parfaitement heureuse d'avoir épousé Pinkerton.

Acte 2 : L'attente
Trois ans plus tard, Madama Butterfly attend toujours Pinkerton. Elle vit seule, avec sa servante Suzuki et le fils qu'elle a eu de son mari. Démunie financièrement, elle refuse toutefois les propositions de mariage du prince Yamadori. Sharpless lui apporte une lettre de Pinkerton, censée la préparer à une nouvelle bouleversante. Butterfly, éperdue de joie, en conclut que son mari revient, interrompt Sharpless et demande à Suzuki de fleurir la maison pour accueillir le retour de Pinkerton.

Acte 3 : Le retour
Pinkerton et Sharpless viennent discrètement s'entretenir avec Suzuki, à l'aube. Une femme les accompagne, Kate, l'épouse américaine de Pinkerton. Lorsqu'il entend Butterfly arriver, lâchement, Pinkerton s'enfuit. A Kate, qui lui dit être venue chercher l'enfant pour l'adopter, Butterfly répond qu'elle le donnera à Pinkerton s'il vient en personne le chercher, une demi-heure plus tard. Puis, désespérée, déshonorée, elle fait ses adieux à son fils et se donne la mort par seppuku. Au loin, on entend Pinkerton l'appeler.

LES ROLES PRINCIPAUX
Cio-Cio-San, surnommée "Madame Butterfly" jeune geisha qui devient l'épouse de Pinkerton (soprano)
Suzuki, sa servante (mezzo-soprano)
Benjamin-Franklin Pinkerton, lieutenant de la marine américaine (ténor)
Sharpless, consul américain à Nagasaki (baryton)
Kate Pinkerton, femme américaine de Pinkerton (mezzo-soprano)
Goro, le nakodo ou entremetteur (ténor)
Le prince Yamadori, prétendant de Cio-Cio san (ténor)
Le bonze, oncle de Cio-Cio san (basse)

Staatsoper Unter den Linden

Vous pouvez aussi être interessé par…