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Biographie
Le Chorégraphe August Bournonville a marqué de son empreinte l'âge d'or du Ballet Danois, lui insufflant la grâce et la rigueur qui caractérisent l'école française de danse.
Dès sa prime enfance, August Bournonville baigne dans le monde majestueux de la danse, dont son père Antoine Bournonville, auréolé d'une excellente réputation de danseur et de Maître de Ballet, lui inculque les premières notions au moment où il apprend à marcher.
Après avoir été formé conjointement par le Maître de Ballet Vincent Galeotti et son père, il fait ses premiers pas sur la scène de l'école du Ballet Royal de Copenhague à l'âge de huit ans, dans Lagherta, œuvre de Galeotti.
En parallèle de ses cours de danse le jeune August bénéficie d'une solide éducation, où les leçons d'histoire et de géographie sont complétées par des cours de violon, de musique et de chant. Cette dernière discipline lui vaut d'ailleurs de vives félicitations de la part de la Reine, qui salue ses prouesses vocales, charmée par sa voix de soprano.
Sous l'impulsion de son père, originaire de Lyon, Auguste Bournonville part à Paris en 1820 et concrétise le rêve paternel en s'entraînant à l'Opéra de Paris. Durant ce premier séjour de six mois dans la capitale française, le jeune homme s'enivre de spectacles de danse et s'imprègne de la manière de travailler de Pierre Gardel (1758-1840) et d'Auguste Vestris (1760-1841).
De retour au Danemark, ébloui par l'harmonie et la grâce de l'école française, il n'aura alors plus qu'une idée en tête : retourner à Paris.
Son espoir devient réalité en 1824, et durant six années il bénéficiera du privilège d'être instruit par Auguste Vestris et de fouler la scène de l'Opéra de Paris dans le rôle de "premier double".
En 1830, il prend les rênes du Ballet Royal de Copenhague en tant que Maître de Ballet, charge qu'il tiendra jusqu'en 1877.
Durant ces années, il va donner naissance à une cinquantaine d'œuvres, dont, hormis la Sylphide (1836), il puise l'inspiration lors de ses nombreux voyages à l'étranger : Toréador (1840), Napoli (1842), Le conservatoire (1849), La kermesse de Bruges (1851), Ventana (1854).
August Bournonville décède en 1879, laissant en héritage des œuvres qui, telle la Sylphide, continuent de rayonner sur toutes les scènes internationales.
On retiendra également de lui sa volonté d'imposer le danseur masculin au même rang que la ballerine.
Chorégraphe de talent, il a su faire de la danse un art qui sublime le corps, alliant la précision à la légèreté, tout en imposant son style résolument optimiste.
Voici le programme classé par date que vous pouvez filtrer et réservez des concerts, opéras, ballets :
August Bournonville | 3 spectacles
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