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Opéra

Three Sisters

Durée approximative

THREE SISTERS DE EÖTVÖS, CHEF D'ŒUVRE DU XXÈME SIÈCLE

Créé en 1998 à l'Opéra national de Lyon, l'opéra Three Sisters est le fruit du compositeur hongrois Peter Eötvös et du librettiste C. H. Henneberg qui, pour le créer, s'est inspiré de la pièce éponyme d'Anton Tchekov. Petite particularité des Three Sisters : tous les rôles de l'œuvre sont destinés à des hommes et les rôles-titres sont chantés par des contre-ténors.

Cet opéra en trois actes fut présenté à Lyon pour la première fois en mars 1998 et reçut un accueil élogieux. L'œuvre fut dirigé en public par le compositeur lui-même ainsi que le grand chef d'orchestre Kent Nagano. L'opéra raconte trois fois la même histoire racontée par chacune des trois sœurs.

L'HISTOIRE

 

Le livret élaboré par Claus H. Henneberg et Peter Eötvös est tiré de la célèbre pièce d’Anton Tchekhov, chef d’œuvre de la littérature russe. Mais la trame de l’opéra ne s’inspire que de quelques moments clés. Trois séquences sont centrées chacune sur l’un des personnages principaux : Irina face à ses désillusions, Andrei constatant sa déchéance et Macha aux aventures amoureuses décevantes. L’action ainsi condensée sur la tragédie intime n’en est que plus intense.

Les repères classiques de l’Opéra sont bien présents (des chanteurs, un orchestre, une scène) mais aussi légèrement transgressés. Le dispositif scénique fait appel à deux orchestres : L’un dans la fosse comme le veut la tradition et l’autre dans le fond de la scène, caché. Le spectateur ainsi entouré par la musique est comme immergé dans une atmosphère sonore. Les quatre rôles féminins sont confiés à des voix d’hommes, des contre-ténors. En cela, Eötvös ne fait que renouer avec la grande époque des castrats qui chantaient indifféremment héros et héroïnes. De même, le spectacle rappelle dans sa très belle mise en scène épurée une autre tradition théâtrale : le Kabuki. La voix si particulière du contre-ténor renforce l’impression de fragilité et apporte beaucoup, notamment dans la confrontation entre ces trois sœurs et les hommes -ténor, basse, baryton- cause de leurs tourments. Dans l’écriture musicale, Eötvös (qui fut élève de Stockhausen) détourne parfois le chant et utilise la voix parlée, mettant ainsi l’accent sur un mot, une phrase. Ce n’est plus l’aigu qui retient l’attention mais le texte.

Dans cette savante combinaison de nouveauté et de tradition, tout concourt à servir l’œuvre. L’émotion attendue par le mélomane vient de la sincérité de la musique, de la beauté du texte ou du charme des voix. Tandis que le musicologue trouve dans la pertinence de la composition un intérêt renouvelé. L’une des clés du mystère de la réussite se trouve peut-être là ?

 

LES PRINCIPAUX RÔLES

Irina, l'aînée des trois sœurs, contre-ténor
Macha, la deuxième sœur, contre-ténor
Olga, la troisième sœur, contre-ténor
Natacha, leur belle-sœur, contre-ténor
Anfissa, la vieille nounou, basse
Andréï, leur frère, baryton

   
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