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Operaen © Det Kongelige Teater

Puccini Madama Butterfly

Le 30 avril 2024
Det Kongelige Teater (Operaen, Store Scene) - København
Programme

Puccini : Madama Butterfly 130 mn

Distribution
  • Chef d'orchestre
    Paolo Carignani
  • Metteur en scène
    Floris Visser
  • Interprètes
    Cio-Cio San: Gisela Stille
    Cio-Cio San: Karah Son
    Pinkerton: Thomas Atkins
    Pinkerton: Evan LeRoy Johnson
    Suzuki: Hanne Fischer
    Sharpless: Palle Knudsen
    Sharpless: Jens Søndergaard
    Goro: Fredrik Bjellsäter
    Goro: Ivar Magnus Sandve
    Bonzo: Kyung Il Ko
    Bonzo: Morten Staugaard
  • Info salle
  • Plan de la salle
  • Synopsis

Det Kongelige Teater (Operaen, Store Scene) - København Location Ekvipagemestervej 10 - 1438 København Danemark

Si l'on remonte à l'année 1448, et à la création par Christian 1er d'un corps de trompettes, ou simplement aux fastueuses célébrations d'un mariage princier en 1634, on constate que bien des événements de l'histoire des institutions musicales danoises ont une origine royale. C'est d'ailleurs Christian V qui fait bâtir en 1689, la première maison d'opéra. Elle brûlera peu de temps après, faisant deux cents victimes, et ce tragique accident est peut-être à l'origine de la désaffection du public pour le nouvel Opéra Royal construit en 1703. Ajoutons que ce public n'appréciait guère le goût de Frederik Wpour l'opéra allemand et que celui-ci se fit donc construire un théâtre de cour dans son château...

Tandis que des troupes allemandes mais aussi italiennes régalent les monarques d'opéras, c'est un Français qui va se voir confier, en 1722, un monopole royal afin de créer une troupe de théâtre national, qui donne parfois des spectacles entrecoupés de musique : les Mascarades. Plus tard, après quelques interdictions religieuses, et l'ouverture en 1748 d'une nouvelle salle sur Kongens Nytorv, des Italiens mais aussi Gluck donneront à nouveau des spectacles d'opéra aux habitants de Copenhague, concurrençant l'Opéra de la Cour. Toutefois, sous l'influence de la découverte de l'opéra-comique français, et grâce à l'école de chanteurs ouverte au théâtre du Köngens Nytorv, cette période sera aussi celle de l'émergence d'un art lyrique national, sorte de singspiel danois tout d'abord, puis, Romantisme aidant, véritable opéra issu d'une école féconde et reconnue. En 1874, le théâtre du Köngens Nytorv est démoli : il fera place à l'actuel bâtiment, où l'art dramatique a toujours sa place.

Au début du XXème siècle, les créations d'opéras du compositeur danois Carl Nielsen répondent aux productions wagnériennes, tandis que le dynamisme de l'institution est conforté par la passion que Frederik IX a portée au genre lyrique. Avant son accession au trône, le futur roi prendra d'ailleurs des cours de direction d'orchestre auprès du directeur artistique de l'Opéra. Enfin, la création européenne du PORGY AND BESS de Gershwin en 1943, en pleine occupation nazie, témoigne de l'exceptionnelle vitalité du Théâtre Royal. Enfin, ces dernières décennies, avec des productions internationales mises en scène par Wieland Wagner, Götz Friedrich ou Harry Kupfer conjuguées à la défense des jeunes chanteurs et du répertoire danois, la programmation du Théâtre Royal de ce "petit" pays est restée fidèle à cette histoire faite d'ouverture aux échanges avec l'étranger et d'affirmation incessante de la créativité nationale.

Det Kongelige Teater (Operaen, Store Scene)

Le plan de salle est donné à titre indicatif et n'a aucune valeur contractuelle.
La répartition des catégories peut différer en fonction des spectacles et des dates.

Synopsis

Madama Butterfly

Nul autre opéra n’aura offert une mort plus sublime que celle de Cio-Cio-san, héroïne ô combien attachante de Madama Butterfly. La merveilleuse musique de Puccini et le sacrifice ultime de cette amoureuse passionnée mais délaissée ne peut laisser insensibles que les cœurs de pierre.
La délicatesse et la retenue définissent cette tragédie en trois actes. Dans l'intimité d'une maison japonaise, s'expriment les espoirs et la douleur d'une jeune femme éperdument amoureuse. La tension dramatique, la compassion et la pitié, non dites, sont soulignées par une ligne mélodique extrêmement riche, discrètement ponctuée par sept mélodies authentiquement japonaises. La musique est au service d'un amour sincère et d'un honneur bafoués qui conduisent à la tragédie finale.
Le « un bel di vedremo » vibrant d'amour et de confiance est le point d'orgue musical de l'œuvre.

HISTOIRE
Nagasaki, début du XXe siècle.
Un lieutenant de marine américain, Pinkerton, épouse une jeune geisha, Cio-Cio san, surnommée Madame Butterfly. Après son départ, Butterfly l'attend fidèlement, d'autant plus qu'elle en a eu un fils. Pinkerton revient, trois ans plus tard, mais accompagné par son épouse américaine. Il veut adopter le jeune garçon. Désespérée, déshonorée, Butterfly se donne la mort.

Acte 1: Le mariage
Dans la jolie maison qu'il a offerte à Madama Butterfly, Pinkerton épouse la jeune fille selon les rites japonais. Sharpless, consul des Etats-Unis, est inquiet car la jeune femme croit en la sincérité de Pinkerton qui, lui, tout simplement, s'amuse. La fête est brutalement interrompue par un oncle de Cio-Cio san, un bonze, furieux que sa nièce ait embrassé la foi chrétienne. Reniée par sa famille, Butterfly est cependant parfaitement heureuse d'avoir épousé Pinkerton.

Acte 2 : L'attente
Trois ans plus tard, Madama Butterfly attend toujours Pinkerton. Elle vit seule, avec sa servante Suzuki et le fils qu'elle a eu de son mari. Démunie financièrement, elle refuse toutefois les propositions de mariage du prince Yamadori. Sharpless lui apporte une lettre de Pinkerton, censée la préparer à une nouvelle bouleversante. Butterfly, éperdue de joie, en conclut que son mari revient, interrompt Sharpless et demande à Suzuki de fleurir la maison pour accueillir le retour de Pinkerton.

Acte 3 : Le retour
Pinkerton et Sharpless viennent discrètement s'entretenir avec Suzuki, à l'aube. Une femme les accompagne, Kate, l'épouse américaine de Pinkerton. Lorsqu'il entend Butterfly arriver, lâchement, Pinkerton s'enfuit. A Kate, qui lui dit être venue chercher l'enfant pour l'adopter, Butterfly répond qu'elle le donnera à Pinkerton s'il vient en personne le chercher, une demi-heure plus tard. Puis, désespérée, déshonorée, elle fait ses adieux à son fils et se donne la mort par seppuku. Au loin, on entend Pinkerton l'appeler.

LES ROLES PRINCIPAUX
Cio-Cio-San, surnommée "Madame Butterfly" jeune geisha qui devient l'épouse de Pinkerton (soprano)
Suzuki, sa servante (mezzo-soprano)
Benjamin-Franklin Pinkerton, lieutenant de la marine américaine (ténor)
Sharpless, consul américain à Nagasaki (baryton)
Kate Pinkerton, femme américaine de Pinkerton (mezzo-soprano)
Goro, le nakodo ou entremetteur (ténor)
Le prince Yamadori, prétendant de Cio-Cio san (ténor)
Le bonze, oncle de Cio-Cio san (basse)

Operaen © Det Kongelige Teater