La forte personnalité du grand chef d’orchestre et pianiste Daniel Barenboim déborde du cadre traditionnel de la musique classique. En homme d’ouverture, il œuvre considérablement pour la paix avec comme seule arme, la musique à tout prix. C’est en citoyen du monde qu’il a créé le West-Eastern Divan Orchestra pour que toutes les cultures se retrouvent dans un langage universel. Et lorsqu’il a joué la musique de Wagner en Israël, le symbole a été vécu dans le monde comme la réappropriation du bien culturel universel. La musique classique doit dépasser les hommes et leurs sombres histoires.

Le talent du maestro a suffit pour que tous les mélomanes se retrouvent dans sa démarche. Depuis ses débuts de prodiges (il donne son premier concert à 7 ans), la carrière de Daniel Barenboim reste exemplaire et digne d’admiration. En véritable boulimique, passant naturellement du piano à la baguette, il aborde un répertoire très varié tant à l’opéra qu’au concert. Ayant absorbé l’enseignement d’une longue et belle tradition de grands artistes, il sait imprégner son interprétation d’une touche toute personnelle pour sublimer les grands compositeurs classiques et contemporains. Inutile de choisir, il faut entendre Daniel Barenboim en concert ou à l’opéra (et même en récital) pour apprécier l’incroyable personnalité qui ne cesse de se réinventer. Un maître…

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