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Saison 2016-2017 : Bayerisches Staatsoper (Munich)

Découvrez la saison 2016-2017 !

Même si les mises en scène n’y font pas toujours l’unanimité, le Bayerisches Staatsoper de Munich est certainement la première scène d’opéra au monde. Kirill Petrenko, son directeur musical doit bientôt rejoindre le Berliner Philharmoniker, un signe qui ne trompe pas. L’intelligente programmation est admirablement servie par des distributions de luxe. Les plus grands artistes sont comme en résidence au Nationaltheater comme Jonas Kaufmann ou Anja Harteros.

Cette saison, il ne manque pas un artiste. Roberto Alagna chante La Juive, Klaus Florian Vogt du Wagner, Joseph Calleja, le rare Mefistofele. Outre la sublime Harteros, Anna Netrebko vient à Munich dans le rôle de Lady Macbeth de Verdi, Nina Stemme est Turandot et Elektra, Sonya Yoncheva Traviata et Diana Damrau chante la Comtesse des Nozze di Figaro de Mozart.

Le tableau est loin d’être complet sans citer les grands noms des chefs-d’orchestre comme Andris Nelsons, Kirill Petrenko ou Vladimir Jurowski. Même si elle n’est pas majoritaire dans la saison, la programmation de ballet est quand même remarquable avec Giselle (Petipa) et les chorégraphes Frederick Ashton, John Cranko, Christopher Wheeldon, Kenneth MacMillan ou bien encore John Neumeier. Mais c’est sans doute au mois de juillet que le Bayerische Staatsoper brille de mille feux avec son fameux festival, le Münchner Opernfestspiele. Un condensé du meilleur de la saison de la meilleure des maisons d’opéra… Forcément, il convient de réserver ses places à Munich au plus vite car les plus grands artistes sont bien évidemment plébiscités. Jonas Kaufmann, bien sûr, dans Andrea Chénier et La Forza del destino avec Anja Harteros constitue à lui seul un temps fort incontournable mais le reste des productions est au même niveau exceptionnel. Eva-Maria Westbroek et Karita Mattila s’affrontent dans Jenufa. Diana Damrau incarne Lucia, Christian Gerhaher Wolfram. Les grands titres du répertoire sont à l’affiche pendant toute la saison mais pas que. Quelques raretés sont dignes d’intérêt comme Die Gezeichneten de Schreker ou le contemporain South Pole de Srnka avec tout de même Thomas Hampson et Rolando Villazón.

Des titres pourtant bien connus sont rarement joués et méritent le détour comme Mefistofele de Boito, le Fiery Angel de Prokofiev ou tout simplement Boris Godunov.

En tout point, la saison de Munich est alléchante et les occasions de se rendre dans la capitale bavaroise ne manquent pas, cette saison encore…